Le jeudi 13 janvier 2022, le Haut Conseil des collectivités a servi de cadre pour l’atelier de restitution de la contribution déterminée au niveau National (CDN) révisée. La cérémonie était organisée par le Haut Conseil des Collectivités en partenariat avec le ministère de l’environnement de l’Assainissement et du Développement durable. Elle était présidée par le Ministre de l’Environnement de l’Assainisse- ment et du Développement durable, Modibo Koné. C’était en présences de la représentante de l’Ambassade du Royaume Uni Ellie Gunningham, du Président du Haut Conseil des Collectivités Mamadou Satigui Diakité Après le discours de bienvenu du représentant du maire de la commune III. La représentante de l’Ambassade du Royaume Uni Ellie Gunningham a renouvelé aux noms des partenaires techniques et financiers leurs disponibilités et a accompagné à l’élaboration du document technique ainsi qu’aux renforcements de capacité et la mise en œuvre du CDN. Le Président du Haut Conseil des Collectivités, Mamadou Sati- gui Diakité dira qu’aux termes de l’Article 99, aliéna 4 de la Constitution, il est noté que le Gouvernement est tenu de saisir pour avis notre Institution sur toute action concernant le développe – ment local et régional dont, entre autres, la protection de l’environnement et l’amélioration de la qualité de vie des citoyens à l’intérieur des Collectivités. Il a fait savoir que, « Nous sommes réunis aujourd’hui pour la restitution de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN), révisée du Mali dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat. » Pour lui, depuis quelques an – nées des efforts ont été engagés
sur le plan législatif par les autorités de la République du Mali pour renforcer la protection de l’environnement et la lutte contre les effets des changements climatiques. Il a souligné que, cette volonté politique s’est traduite par la révision de la Politique nationale de protection de l’environnement et l’adoption de plusieurs politiques sectorielles ;la prise en compte de l’environnement, du changement climatique et du développement durable comme 4ème axe stratégique de la Relance économique et du Développement durable 2019-2023 ; Il dira que, la dégradation de l’environnement est perceptible par- tout au Mali et particulièrement à Bamako et environs, à travers la détérioration de la qualité de l’air, l’élévation des températures, la pollution photochimique, les poussières, la pollution gazeuse et particulaire résultant de la circulation automobile. Il a noté que, la dégradation de la qualité des eaux de surface telle que le fleuve Niger qui reçoit d’importantes quantités d’eaux usées industrielles et domestiques ; les inondations récurrentes qui font des nombreuses victimes dans le District de Bamako et autres localités du pays et les risques de maladies climato-sensibles et surtout une certaine pratique de l’orpaillage dont les conséquences sur le paysage, les fleuves et les rivières sont in – commensurables. Pour lui, face à ces nombreux défis, le Mali a fait de la protection de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques une priorité, à travers la signature et la ratification de plusieurs conventions et traités relatifs à l’environnement parmi lesquels, l’Accord de Paris sur le climat. La CDN révisée est le fruit d’un engagement collectif, élaboré par les fils du pays sous le leadership du Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable (MEADD), à travers son bras armé, l’Agence pour l’Environnement et le Développement Durable (AEDD), souligna t’il. Pour finir ses propos, il a rappelé que, la CDN met l’accent sur les programmes paritaires dans 4 secteurs clés de développement qui permettront au Mali d’amorcer un développement sobre en carbone. Le ministre de l’Environnement de l’Assainissement et du Développement durable Modibo Koné a fait savoir que, cet évènement s’inscrit dans une dynamique nécessaire d’appropriation politique et de partenariat responsable, qui vise l’implication de l’ensemble des acteurs pour explorer les voies et moyens de hisser les flux humains et financiers à un niveau qui soit en adéquation avec l’ampleur du défi climatique au Mali, et permettra également de renforcer la collaboration entre son département et le Haut Conseil des collectivités, compte tenu de la nouvelle option territoriale de mise en œuvre de la CDN. Pour le ministre, le Mali, en tant que pays partie ayant ratifié la convention cadre des nations unies sur les changements climatiques, a souscrit à d’importants engagements pour lutter contre les effets néfastes de ce fléau mondial. Depuis 2015, notre pays dispose d’un outil de mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat, qui est la contribution déterminée au ni- veau national permettant de mieux exécuter notre stratégie « Economie verte et résilience aux changements climatiques » dé – coulant de la politique Nationale sur les changement climatiques.il a fait savoir que le changement
climatique est une réalité au Mali avec l’irrégularité des pluies et la réduction de la durée des saisons pluvieuses, l’augmentation de la température d’année en année, l’assèchement des cours d’eau, mares, lacs, l’augmentation de la fréquence et de la sévérité des inondations, la désertification et l’érosion de la diversité biologique entre autres. Selon le ministre Koné, les effets néfastes du changement climatique exacerbé par les défis sécuritaire et sanitaire de la COVID-19, qui menacent les secteurs clefs de développement du pays, notamment l’eau, l’agriculture, l’élevage, la pêche, les forêts et la santé. Pour lui, ils ag- gravent la dégradation de l’environnement et remettent en cause les efforts du gouvernement ma- lien pour la réduction de la pauvreté. Il a souligné que, la contribution déterminée au ni- veau national (CDN) révisée et soumis le 12 octobre 2021, est une expression de volonté nationale pour contenir le réchauffe – ment global de la planète à moins de 1,5°C à la fin de ce siècle. Selon lui, le CDN s’inscrit dans la cohérence avec le cadre Stratégique pour la Relance Economique et le développement durable 2018-2023 avec les éléments environnementaux des recommandations fortes des assises nationales de la refondation du Mali. A l’horizon 2030, elle fixe les ambitions nationales de réduction de gaz à effet de serre, souligna t’il. Pour lui, le coût prévisionnel des actions à mettre en œuvre avoisine 13 milliards de dollars. Pour clore ses propos il dira que, Mon département est convaincu que la prise en compte des objectifs de la CDN révisée dans le PDSEC futurs constitue un gage de réussite.
Mariam dite Mama Diarra

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