Mali : Des journalistes s’approprient du projet de constitutio 

Le jeudi 1er juin 2023 à Bamako sur initiative de l’Association des Editeurs de  Presse écrite  (Assep), s’est tenue une session de vulgarisation du projet de constitution  à l’endroit des journalistes. 

‘‘En  accordant une attention particulière à la presse dans un processus appelé à régir la vie de la nation, vous avez déjà montré à notre corps la place qui lui revient dans l’architecture d’une maison aux fondations défiant toutes intempéries’’, a dit Ousmane Dao, le Président de l’Assep lors de la cérémonie d’ouverture de cette session présidée par le ministre de la refondation Ibrahim Ikassa Maiga, en présence du secrétaire général du ministère de la communication Akaîdi Amar Touré. 

Selon Ousmane Dao, cette session est une réponse à l’appel lancé à la presse par le gouvernement le 15 mai 2023 pour contribuer à la réussite de la vulgarisation du projet de constitution : ‘‘Nous avons perçu ce message comme une interpellation à jouer notre partition dans la rigueur que nous impose l’exercice de notre métier’’, a-t-il dit. D’où le thème retenu :  » Rôle et responsabilités de la presse pour une information saine des citoyens sur les dispositions controversées ou pertinentes pour un scrutin référendaire ». 

Le 15 mai 2023, faut-il le rappeler, le Premier ministre Chogeul K. Maïga  a présidé au centre international de Conférence de Bamako, une session de vulgarisation de la nouvelle constitution à l’endroit de l’ensemble de la Presse. 

Pour le professeur Ibrahim Ikassa Maiga, ministre de la refondation,  à travers cette session sur initiative de l’Assep, il s’agit de débattre des présuppositions controverses qui se trouveraient dans les dispositions du projet de constitution. Il dira que c’est un angle de vue qui permet d’aller un peu plus en profondeur, parce qu’il s’agit de créer les conditions de débat saint et de pouvoir comprendre la vision et les enjeux, surtout l’esprit des textes contenus  dans les dispositions du projet de constitution. 

Selon le ministre Maïga, l’œuvre dont il est question de vulgariser avant d’être soumise au scrutin (le 18 juin 2023)  révèle d’une volonté du peuple souverain. 

 ‘‘Vous tenir à nos côtés en pareille circonstance, voire même nous accompagner à cerner les contours de l’enjeu, vous semblez nous rappeler le rôle que fut le nôtre lorsqu’il s’est agi de porter la démocratie sur les fonts baptismaux dans notre pays, il ne saurait en être autrement lorsque l’histoire retient dans ses annales une presse revendiquant les premiers rôles dans l’avènement de la 3ème république, a dit le Président de l’Assep. 

Mariam dite mama Diarra

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