Du 8 au 10 mars derniers, la Maison du Partenariat a servi de cadre pour la formation d’une dizaine de journalistes de la presse écrite, de la presse en ligne et de la radio sur le contenu radio, journalisme sensible au conflit, au genre et à la technique de montage vidéo par téléphone. Elle était organisée par Inter- news. Cette formation, présidée par le Directeur de Projet /responsable Media d’Internews Moussa Doumbia, en présence de Maïmouna Coulibaly superviseur Internews, Chaka Z. Traoré ; était assurée par Fatoumata Coulibaly et Assan Traoré toutes deux journalistes. L’objectif de cette formation était davantage outiller les femmes journalistes pour plus de compétitivité et de professionnalisme.
Dans sa présentation du module « Papier Radio », la formatrice Fatoumata Coulibaly a fait savoir que le papier radio est un article court, écrit et lu par le journaliste dont la présentation ne doit pas dépasser 1 à 1’20mn. Selon elle, il existe différents types de papiers notamment le papier de reportage et le papier de Desk. Fatoumata Coulibaly dira que le journalisme sensible au genre, consiste à établir l’équilibre, l’égalité des genres dans le traitement de l’information avec des visions genres notamment donner les mêmes chances de prises de parole aux hommes et aux femmes. Pour elle, le rôle du média est primordial à la promotion du genre. Assan Traoré a, quant elle, présenté le journalisme sensible aux
conflits comme une di- vergence d’idées entre deux individus ou groupes d’individus voire plus. Selon elle, ses causes peuvent surgir de partout notamment des ressources qui sont peu abondantes et réparties in – justement, le manque de communication entre deux groupes et des fausses idées ou des préjugés des uns sur les autres ; les tensions anciennes non résolues et le pouvoir inégalement réparti.
Elle dira qu’un journaliste doit être impartial, et donner des informations qui ne heurtent pas la sensibilité des auditeurs. Elle a fait savoir que le journaliste doit contribuer à la résolution des conflits prévenir en redynamisant les mécanismes traditionnels de prévention. Cette formation des femmes journalistes, dans le district de Bamako, avait pour objectif le renforcement de leurs compétence
dans le milieu du journalisme, pour qu’elles puissent produire de meilleurs articles, de meilleurs éléments radios et vidéos sur les femmes et pour les femmes. Le directeur Projet de l’Internews dira qu’il n’y a que les femmes pour mieux parler des femmes parce qu’elles se connaissent mieux. Nous avons fait en sorte que cette formation coïncide avec la journée internationale de la femme pour célébrer la femme et montrer qu’Internews a pour mandat de faire en sorte que les femmes soient autonomisées dans le domaine des médias, soulignera-t-il. Il dira qu’à la sortie de cette formation : nous attendons à ce que les stagiaires s’approprient pleinement des modules qui leur ont été enseignés, elles seront
en mesure de produire beaucoup plus en faveur des femmes, mais aussi former d’autres consœurs qui n’ont pas eu la chance de participer à la formation.. Pour lui, il est évident qu’on ne peut former tout le monde. Il a, par ailleurs, exhorté les participantes ayant bénéficié de la formation de multiplier leur expérience au profit de d’autres journalistes. Pour finir, Il a félicité les formatrices et encouragé les participantes pour qu’en dehors de cette formation, elles joueront pleinement leur rôle avec professionnalisme. La session a pris fin avec une remise d’attestations aux participantes et à leurs formatrices.
Mariam dite Mama Diarra