Les conducteurs routiers en grève ce matin Le Groupement des syndicats des travailleurs et conducteurs routiers du Mali (GSTCRM), le Collectif national des acteurs des marchés du Mali (CNAM-Mali), l’Association nationale des transformateurs de bétail viande du Mali (ANATRABEVIM) et l’Association libre des consommateurs ma- liens (ALCOM) étaient face à la presse le 18 mars. Ladite conférence s’est déroulée au marché de Soukounikoura de Bamako. Il a été question de leur préavis de grève de 72 heures allant du 23 mars au 25 mars et du compte rendu de l’arrêt de travail du 17 février dernier.

Les syndicalistes, par la voix de leurs représentants, affirment avoir décidé de faire un front commun pour la défense de leurs droits qu’ils estiment légitimes. Ils se sont engagés à mener une synergie d’actions jusqu’à la satisfaction totale de leurs doléances. Pour eux, le contraire entraînerait immédiatement une grève de 72 heures allant du 23 au 25 mars prochain. Selon Abdoulaye Cissé, représentant du CNAM-Mali, il demande d’attribuer à chaque marché un titre
foncier; d’annuler tous les contrats de bail et portant souvent la mention pro – messe de vente sur les marchés; d’attribuer l’autorisation de construire et de gestion délégué des marchés du Mali au CNAM- Mali; de réduire de 50% les droits de douane, d’établir un barème fixant le droit de tout article importé et la création d’un guichet unique; de cesser les tracasseries policières et douanières pour la circulation des marchandises à l’intérieur du pays d’un point à un autre .
Les revendications du GSTCRM, aux dires de Harouna Konaté, portent sur l’annulation du nouveau système de péage, l’annulation du pesage des bennes chargées de sable, de graviers, de banco et des marchandises locales sur le pont-bascule, l’application immédiate du PTAC, le maintien de la validité des permis de conduire à 5 ans ; la réduction du coût de la vignette, fin de la tracasserie routière par la police, la gendarmerie, la douane et les eaux et fo –
rêts. Du côté de l’ANATRABE – VIM, Gaoussou Traoré, son secrétaire général, énu – mère les doléances qui sont entre autres l’amé – lioration de la qualité d’hygiène dans les abat- toirs et plateau technique en termes d’équipements, la formation en technique de découpe et en gestion entrepreneuriale, accor- der aux bouchers des faci- lités pour leur approvisionnement en bé – tail (subvention, crédits bancaire, etc.); diligenter la mise en place de l’interprofession. Enfin, il souhaite que la mise en place de l’interprofession filière bétail viande soit confiée à l’APCAM. Enfin, Abdoulaye Ballo, au nom de l’ALCOM, égrène les points suivants : le non-respect de la circulation des personnes et de leurs biens dans l’espace CEDEAO, la subvention des aliments bétails, la flambée des prix des denrées alimentaires dans les
différents marchés du Mali et réclame leurs baisses et leurs homologations. En plus de ses doléances, l’ALCOM souhaite que le contrôle de la vignette par la police se fasse en présence de la mairie, mais aussi d’instaurer le consommer malien sur toutes les denrées à grande consommation. Elle demande également que les travailleurs de l’usine COMATEX, qui sont à 9 mois d’impayés de salaire, soient mis dans leur droit, mais aussi que le
personnel embauché s’élève 5 500 personnes. Elle estime que les malversations sur les factures d’électricité des consommateurs entraînent un coût élevé et demande, par conséquent de le réviser à la baisse. Elle veut un programme sur la création d’emploi des jeunes à travers la reprise de toutes les usines en arrêt de travail (UMPP, SEGMA, TAO, Cimenterie de Dia – mou, etc.)

Mariatou Coulibaly

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