Le 6 juillet 2023 au stade Barema Bocoum de Mopti (centre du Mali), a eu la cérémonie d’ouverture de la Biennale Artistique et culturelle. L’évènement était sous la présidence du chef du Gouvernement Dr Choguel kokala Maiga en présence des membres du gouvernement et avec le Burkina Faso invité d’honneur.
Selon le maire de Mopti Issa Kansaye, cet évènement est inestimable avec l’arrivée des dix neufs régions du Mali et le district de Bamako : ‘‘Il marque une reprise triomphale de ce grand rendez-vous national’’, a-t-il dit.
Selon le maire le maire…, la ténue de cette biennale culturelle marque pour une ouverture vers d’autres horizons, une nouvelle ère et une lueur d’espoir, un Mali nouveau et émergent : ‘‘Durant dix jours Mopti sera la vitrine du Mali d’aujourd’hui et de demain force est de constater que la culture joue un rôle primordial dans le développement socioéconomique durable et dans la réussite de construction et de refondation, elle est aussi un puissant levier des liens par de-là des différences et soutiens la cohésion sociale la paix et la sécurité. Elle est aussi une mémoire collective et permet une convergence vers les idéaux communs, de partage et de résilience face aux défis du moment’’.
Pour le ministre de la culture de l’Artisanat, de l’industrie hôtelière et du tourisme Andogoly Guindo, cet évènement majeur fait la fierté du Mali et connait un engouement au fil des éditions et une véritable effervescence culturelle. Selon lui, cette convergence des intelligences et des énergies en vue de la célébration de la biennale et de la culture, est à mettre à l’actif de ‘‘nos illustres devanciers’’ qui ont su tracer les sillons et poser les jalons pour que le peuple malien entre dans l’histoire des nations qui ont fait de leur culture une force créatrice, régénératrice libératrice et réaffirmatrice de son identité culturelle longtemps ternie par la nuit coloniale’’.
Le Premier ministre Choguel K. Maiga dira que les trois choses auxquelles le Mali s’attaque aujourd’hui sont la défense, la diplomatie et le développement. Selon lui, une nation qui n’est pas défendue ne peut être considérée ni se développer.
‘‘La biennale se tient au lendemain du referendum constitutionnel qui a eu la mobilisation de tous les Maliens et qui a été un moment crucial où notre peuple est en train d’écrire une autre nouvelle page de son histoire’’, a dit le Premier ministre Choguel K. Maïga qui s’est également réjoui de la présence à cette cérémonie des ministres de la culture du Burkina Faso et de la Guinée.
Le Premier ministre Maïga a fait savoir que la biennale s’ouvre dans un contexte difficile au regard de la situation sécuritaire : ‘‘Réunir la communauté culturelle dans toute sa diversité pour célébrer la biennale revient à magnifier les idéaux et les valeurs qui permettent de renouer avec l’histoire de notre pays qui est notre héritage commun. L’organisation de cette édition se tient à un moment où notre nation tant éprouvée, connait des épisodes funestes marqués par des atrocités dignes d’une autre époque’’, a-t-il dit.
Dr Choguel K. Maïga a fait savoir que la reprise de la biennale artistique et culturelle est une volonté politique affichée et s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action du gouvernement, du cadre stratégique de la refondation de l’Etat et de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.
Cette cérémonie de lancement de la biennale à Mopti, a été surtout marquée par de nombreuses prestations artistiques dont celles des 20 troupes présentes. L’édition a pour thématique ‘‘le Mali, une histoire commune, une seule nation, un même destin’’.
La biennale artistique et culturelle du Mali, faut-il le rappeler, est une initiative du gouvernement de la Première République du Mali indépendant à travers la création d’un espace d’expression culturelle appelée ‘‘la semaine de la jeunesse’’. L’évolution de l’évènement sous plusieurs formats, donnera un cadre exceptionnel de rencontre des cultures, de brassage socioculturel, interpénétration des populations, dénommé ‘‘ Biennale Artistique et culturelle’’.
M
ariam dite mama Diarra
