Le 28 juin dernier le gouvernement malien a présenté son projet de chronogramme, de calendrier électoral. Qui stipule que  le referendum sera organisé en mars 2023, les élections locales en  juin 2023, les législatives en entre octobre et novembre 2023, puis la présidentielle en  février 2024. A nos jours les Maliens sont perplexes sur l’organisation de ses élections.

Que pensent les maliens du calendrier électoral proposé par le gouvernement malien, pourra t’il respecter le chronogramme ?

Manténin Niambélé : ‘‘Concernant le calendrier électoral je ne saurai parler avec exactitude, un  pays en proie à l’instabilité je me dis qu’il faut s’attendre à tout. On espère qu’ils obéiront au Calendrier. Je pense qu’il n’est pas aisé de pronostiquer. Respect de calendrier ou pas nous sommes dans une situation d’exception. Ils seront obligés de respecter  quelque part pour ne pas avoir sur le dos, la CEDEAO et la communauté internationale. Mais en attendant,  la gestion des affaires fait couler beaucoup d’ancre. La question principale que nous devons nous poser c’est sur la refondation du Mali, par rapport à la gouvernance même s’ils n’ont pas mis de contenu dans cette refondation.’’

Djibi Samaké,  journaliste : ‘‘on  peut faire l’effort de tenir la présidentielle. Pour les autres  rien n’est préparé,  surtout avec la situation sécuritaire qui se dégrade à nouveau.’’

Balla Drissa Doumbia,  enseignant chercheur à la nouvelle ENA : ‘‘On peut dire d’une manière très simple que ce calendrier n’est pas tenable pour le gouvernement pour plusieurs raisons, déjà si nous prenons le premier scrutin qui doit se faire en mars avant ce scrutin il y a plusieurs étapes qu’il faut franchir c’est-à-dire l’AIGE doit être complétée, le fichier  électoral doit être élaborer, une nouvelle loi électorale doit être adopter, l’avant -projet doit devenir un projet doit devenir un projet de constitution qui doit passer devant le CNT pour être adopté  avant d’être mis au referendum. Si on voit tous ces étapes et chacun de ses étapes doit prendre au minimum un à deux mois. Dire que l’on pourra faire le referendum en mars ce n’est pas possible. Une fois que cela n’est pas fait obligatoirement ça va répercuter sur les autres élections avenir.’’

Ousmane Doumbia,  Hôtelier : ‘‘En gros,  ils ne pourront pas respecter les dates vue la situation sécuritaire du pays, est ce qu’ils pourront sécuriser tout le pays avant les élections, qu’est-ce que tout le monde pourra prendre une carte avant les élections ces deux questions sont mes arguments pour dire que ces élections ne pourront se tenir. »

Yacouba Togo,  électricien : ‘‘La où  nous sommes le pays avance, la priorité c’est la sécurité après nous penserons aux élections et je pense qu’il y a beaucoup d’avancement, par rapport aux années précédentes. ‘’

Micro Trottoir réalisé par

Mariam dite  Mama Diarra

 

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