Un panel d’échange sur le bilan et perspectives d’un an de la transition

Initié par l’association des jeunes pour la citoyenneté active et la démocratie (AJCAD-Mali) et ses partenaires, le 8ème numéro du café citoyen s’est tenu le vendredi 27 août 2021 à la Maison de la presse. Les panelistes Mossadeck Bally, opérateurs économique, Moussa Kondo de la société civile, Moussa Marra acteur politique et Adam Dicko également de la société civile, interrogés par Mahamadou Touré ont échangé sur la thématique : Un an de la transition bilan et perspectives.

Il faut signaler que le café citoyen est un espace convivial de débat permettant ainsi aux invités et aux participants de s’exprimer, de s’écouter, d’échanger, de faire des propositions et de prendre goût au débat citoyen.

Moussa Kondo, prenant la parole au nom de la société civile dira que cette initiative de l’AJCAD permet de faire un regard rétrospectif de ce qui a été fait les 12 dernier mois de la transition.

Selon lui, la transition suit son cours même si le constat dévoile beaucoup de point d’ombre, il s’agit entre autres de : l’incapacité des autorités d’éclairé les lanternes par rapport au chronogramme de l’organisation des élections, la condition dans laquelle elle va se tenir et avec qui. Avant le coup d’État, la plus grande mobilisation des maliens était liée aux résultats des élections, à la mauvaise gouvernance et à certain choix irresponsable des autorités sous le régime du président IBK. A-t-il rappelé.

M. Kondo estime que l’un des objectif principaux de cette transition serait de donner aux maliens des élections paisible, transparente et acceptable par tout le monde, la seule chose qui manque pour éviter au Mali de se retrouver dans une autre transition à travers un autre coup d’État dans deux ou cinq prochaines années.

Il a exhorté la transition à œuvrer dans ce sens et les maliens à se mettre ensemble pour le bonheur du Mali, car dit-il, seul des actes concret de la part des autorités de la transition permettront d’avoir la confiance du peuple surtout au niveau de l’organisation des élections présidentielle et législatives.

Aux dires de Moussa Kondo, il faut reconnaître que tout est prioritaire dans une démocratie aussi bien que dans une transition, puisqu’il est difficile de résoudre les problèmes en 12 mois, en cinq ou en dix ans parce qu’ils sont complexe, les acteurs sont multiples et le pays est vaste et large.

Mossadeck Bally, opérateur économique paneliste a fait savoir que le peuple malien aspire à la sécurité, à la santé, à l’école et une vie moins chère. Donc à la transition et aux politiques de bondirent uniquement sur ce chemin.

Moussa Marra, affirme qu’il faut mettre en place, en plus des élections, des instruments de sanctions pour inciter les élus et les nommés à se mettre aux services de la population.

Adam Dicko, a expliqué que dès le début de cette transition avec le président Bah N’Dao, beaucoup de maliens ont fondés de l’espoir sur elle sans être conscient du rôle de la transition, ce qui résulte toute cette déception à laquelle le Mali se retrouver confronter. Selon elle, la transition ne doit pas avoir pour vocation de répondre à tous les problèmes du Mali.

Le souci premier de la transition, à en croire Adam Dicko, était de faire comprendre aux maliens que le pays est dans une situation exceptionnelle, « les caisses de l’État sont pratiquement vide, les partenaires ne sont plus rassurés. afin que ceux-ci mettent de côté leurs revendications socio-économique et se confronter à des sacrifices, c’est-à-dire faire face aux défis, faire des réformes en profondeur en suite aller rapidement aux élections.

Mariatou Coulibaly

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