Affaire 46 militaires ivoiriens

Au nom de la CEDEAO, les présidents du Ghana et de la Gambie étaient à Bamako ce jeudi 29 Septembre pour évoquer la situation des 46 militaires détenus. Après toute une journée de discussions, les deux chefs d’État sont repartis du palais présidentiel de Koulouba sans adressé le moindre mot à la presse.

Tout porte à croire que les deux parties ne sont pas quittées en bon terme.

On se souvient que le premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga avait dit à la CEDEAO se tenir à l’écart de ce dossier qui selon lui n’engage que le Mali et la Côte d’Ivoire et qui plus est déjà judiciaire.

C’était lors de sa dernière sortie télévisée avant le 77ème conseil des Nations-Unies, en marge duquel la CEDEAO a tenu un sommet sur les situations du Mali.

Si pour le cas malien la CEDEAO avait décidé d’envoyer une délégation (celle de ce 29 Septembre), la Guinée a été sanctionnées. Des sanctions qui ont été rejetées par les autorités de la transition malienne.

Un renvoi de l’ascenseur quand on sait que la Guinée était avec l’Algérie les deux pays qui ont continué à alimenter le marché malien à partir de leurs ports quand ce pays était sous embargo (Janvier- Juillet 2022). Aussi, le colonel Doumbouya était aux côtés du colonel Assimi Goïta lors de la célébration du 62ème anniversaire d’accession du Mali à l’indépendance.

Enfin, l’absence de Faure Gnassingbé, président du Togo, médiateur dans cette crise entre autorités maliennes et Ivoiriennes a suscité beaucoup d’interrogations quand on sait que ce déplacement des chefs d’état de la CEDEAO devait permettre d’aller vers une sortie de crise

M.D

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