Semaine de la réconciliation nationale
Du 15 au 21 Septembre, les maliens vont vivre au rythme de la semaine nationale de la réconciliation. Occasion de mettre en œuvre plusieurs activités culturelles, sportives et éducatives dans l’objectif d’amener les maliens à se parler, se côtoyer et se pardonner. La semaine a été lancée par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta.
« Je lance un appel solennel à nos frères des mouvements signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, le temps est venu pour passer à une nation et une armée refondées bâties sur la volonté commune de ses filles et fils de relever les défis qui sont les nôtres. Le temps est venu de faire le sacrifice des considération subsidiaires au bénéfice de l’intérêt supérieur de nos populations ».
C’est en ces termes que le président de la transition, le colonel Assimi Goïta a lancé les travaux de la semaine nationale de la réconciliation nationale. Cet appel a lancé en présence en présence des représentants de toutes les couches et des communautés du Mali.
Cette semaine qui se veut la matérialisation de la volonté des maliens exprimée dans la loi d’entente nationale doit permettre aux maliens, pendant toute cette semaine, de se rencontrer, se parler et aussi se pardonner.
Mohamed Ould Matali, membre de la plateforme, groupe armée signataire de l’accord pour la paix a salué cette initiative des autorités de la transition moins d’un mois après la tenue d’un conseil décisionnel sur la mise en œuvre de l’accord pour la paix issu du processus d’Alger. « Cette semaine est une bonne chose. Nous sommes contents de sa tenue. Elle permettra partout au Mali des rencontres et des dialogues entres communautés » a-t-il dit.
« Il est temps pour les maliens d’oublier ce qui s’est passé, de tourner la page, et d’aller sur des nouvelles bases vers la paix qui nous recherchons depuis 2012 » conseille, Maïga Sina Damba. Elle qui a été ministre de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille reconnait que les premières victimes de cette crise sont les femmes et les enfants. Il est donc plus que temps selon elle que ces couches vulnérables puissent vivre en paix, une paix à laquelle elles aspirent depuis bien trop longtemps.
Des matchs de football, des activités culturelles et socio culturelles seront organisés tout au long de cette semaine.
M.D
